13 Février 2009: Paul BIYA a 76 ans....Que peut-il encore? NUIRE

Publié le par Joel Didier ENGO


Le 13 février 1933, un Camerounais de plus naissait à Mvomeka’a dans ce qui deviendra plus tard l’arrondissement de Meyomessala, département du Dja et Lobo, province du Sud. Ses parents, Anastasie Eyinga Elle et Etienne Mvondo Essam dont les aieux Bulu du clan Yezum venaient de l’Adamaoua, lui ont donné le nom de Paul Barthélemy Biya'a bi Mvondo..."

La suite est désormais connue de tous: le chaos

Mais le moins que l'on puisse dire est que le jeune Paul Barthélemy Biya'a bi Mvondo, fils de paysans Yezum du nom Anastasie Eyinga Elle et Etienne Mvondo Essam a connu un destin républicain hors du commun...dont la présidence de la république, héritée constitutionnellement d'Ahmadou Babatoura Ahidjo le 06 Novembre 1982, et s'avère incapable de la restituer démocratiquement à d'autres jeunes filles ou fils de paysans camerounais....le 13 février 2009.

Bien évidemment, il faudrait déjà que ces derniers aient l'outrecuidance d'aspirer comme Paul Barthélemy Biya'a bi Mvondo à son époque, sans être systématiquement liquidé, à devenir simplement "quelqu'un" dans ce riche et beau pays qu'est le Cameroun...avant le 06 novembre 1982.

Dieu, quel immense gachis!!!



Bon anniversaire Monsieur le Président !

Paul BIYA fête ses 76 ans ce vendredi, 13 février 2009 dont un peu plus de 26 ans passés à la tête de l’Etat.


Balade présidentielle au Bois Sainte Anastasie à Yaoundé.


Le 13 février 1933 naquit à Mvomeka’a, département du Dja et Lobo, région du Sud, Monsieur Paul BIYA. Le Président de la République du Cameroun fête ce vendredi, 13 février 2009, ses 76 ans d’âge dont 26 ans environ passés au sommet de l’Etat, au service des Camerounais. Ce jour anniversaire, le Chef de l’Etat a choisi de le passer dans la stricte intimité familiale à Mvomeka’a, son village natal, situé à 300 kilomètres environ de Yaoundé. Par delà le poids écrasant de sa haute charge, le Président de la République mène une vie simple, voire…ordinaire, au milieu de son épouse, la Première Dame, Madame Chantal BIYA, de ses enfants et de ses petits enfants.

La célébration de cet anniversaire sera marquée cet après-midi à Mvomeka’a par la finale de football de la « super coupe Paul BIYA », placée sous la présidence effective de la Première Dame, Madame Chantal BIYA, marraine de cette compétition lancée il y a plus d’une semaine et regroupant des jeunes venus des différentes régions du pays. Un cadeau symbolique de la Première Dame à sous son illustre époux, sous le signe du rassemblement de la jeunesse camerounaise.

A 76 ans, le Président de la République a bon pied bon œil. Certains n’hésitent pas à dire que Paul BIYA a rajeuni. Le Chef de l’Etat affiche une sérénité que d’autres qualifient tout simplement de désarmante. Et c’est tant mieux pour le Cameroun qui sait pouvoir compter sur la sagesse et la clairvoyance de cet homme d’Etat hors pair. Paul BIYA est le deuxième Président du Cameroun, charge qu’il exerce depuis le 06 novembre 1982 suite à la démission du Président Ahmadou AHIDJO.

En un peu plus de 26 ans de pouvoir, l’œuvre du Chef de l’Etat est immense aux plans politique, économique, social, culturel, etc. Comme il s’y était engagé le 06 novembre 1982, le Président BIYA a essayé de répondre avec bonheur aux préoccupations des Camerounais, parfois contre vents et marées. Le Chef de l’Etat a toujours su trouver les mots et le ton justes pour dénoncer les travers de notre société et appeler à l’engagement de tous les Camerounais, au-delà de leurs chapelles politiques, de leurs ambitions personnelles somme toute légitimes, pour sortir le Cameroun du sous-développement et le faire accéder à la modernité. C’est dans cette logique que son septennat en cours, commencé en 2004, est bâti autour du programme des « Grandes Ambitions ». Le Cameroun change et avance dans la bonne direction. Enfin, il est difficile de parler de Paul BIYA sans évoquer la paix et la stabilité, des valeurs chères au Cameroun, qui font de notre pays un modèle en Afrique.

Bon anniversaire Monsieur le Président !

 

 

Yaoundé, le 13-02-2009


Cameroun : Franck Biya dans les starting blocs ?
Écrit par François Bambou Vendredi, 13 Février 2009
La Nouvelle Expression

Apparemment à l’écart des affaires de l’Etat, le premier fils du président, qui a aussi un statut de conseiller de son père, n’en donne pas moins l’impression de se préparer au cas où…

Certains Camerounais ignorent jusqu’au visage de Franck Biya, le premier fils du chef de l’Etat. Mêmes les Yaoundéens ne savent pas  qu’il a une résidence bien en vue sur le flanc du quartier du Lac.  Rien à voir donc avec les fils de chefs d’Etats du Gabon, Ali Bongo ministre depuis plus d’une décennies dans tous les gouvernements de son père, et ses sœurs, qui occupent des foncions stratégiques dans l’appareil  de l’Etat, surtout à la présidence de la République. Rien à voir aussi, à priori, entre Franck Biya et un Karim Wade trop proche conseiller de son père (d’aucuns disent co-président), ou encore Saïf Al-Islam Kadhafi le fils du guide de la Jamahiriya libyenne , ouvertement inscrit au registre des héritiers.

 Dans bien des pays africains, les fils de présidents font la loi, car sont parfois ministre à vie, et détiennent les portefeuilles les plus sensibles ou les plus juteux, directeurs généraux des entreprises publiques les plus fructueuses.

Le fils du président Biya à qui on a pourtant prêté une adolescence agitée ici au Cameroun et pendant des études aux Etats-Unis (sanctionnées par un master of business administration, contrevérité, l'escapade américaine de monsieur BIYA ne fut sanctionnée d'aucune distinction, référence ou parchemin académique ou universitaire, même pas un simple bachelor), semble s’être assagi depuis qu’il a atteint l’age adulte. Le plus grand excès qu’on lui attribue ces dernières années, a été son mariage pompeux à Paris il y a une dizaine d’années, même si après il est parvenu à préserver une grande discrétion autour de ses affaires conjugales. Lorsqu’il avait ses bureaux dans la zone de Warda à Yaoundé, il s’y rendait au volant de sa voiture, vitres baissées, et on pouvait le voir stopper à un feu, attendant tranquillement que la voie soit libre. Même des fils de “ simples ” ministres n’ont pas souvent cette patience.

Loin du palais, près du pouvoir…


Franck Emmanuel Olivier Biya se tient à une telle distance des affaires politiques que cela en devient une anomalie. Par exemple, on ne l’a jamais vu battant campagne aux côtés de son père qui enchaîne des mandat présidentiels depuis 27 ans. Apparemment pas intéressé par les affaires de l’Etat, Franck Biya n’en est pas moins un business-man dont les affaires prospèrent bien, quoi que discrètement, au pays de son père.
 La chronique aura notée qu’en dépit de nombreuses sollicitations, il s’est tenu à l’écart de certaines affaires de marchés publics qui se sont révélé finalement foireuses qui ont même finalement conduit certains hauts responsables en prison. Par contre, il a pendant longtemps opéré, avec la Société ingénierie financière qui lui était très proche, dans le secteur forestier. C’est son affaire la plus connue.
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