Cameroun: la démence des Hommes élevés en batterie pour répandre la suspicion permanente, la haine et la mort ....

Publié le par Joel Didier ENGO

"...Des sources proches du dossier, soutiennent que les investigations menées par la Dsp avec l’appui des services secrets juifs du Mossad, auraient connus quelques blocages dans les phases d’exploitation de l’officier incriminé ce, à cause des dénégations du principal concerné, développant des incohérences dans ses auditions. Ajouté à cela, indiquent les mêmes sources, des thèses émises par des contradicteurs du lieutenant Luc Emanè, qui attribuent à ce dernier des problèmes de santé mentale présumée...."( La Nouvelle Expression, Mardi, 02 Décembre 2008).


Est-ce si surprenant de déceler des incohérences d'analyse, voire de réels "problèmes de santé mentale" chez des Hommes élévés en batterie pour répandre la suspicion permanente, la haine et parfois la mort de leurs concitoyens...sans aucune forme de procès, animés qu'ils sont par la cupidité et l'avidité???


Il suffit de lire les réactions de certains de ces barbouzes attitrés du tyran sur les forums camerounais, pour comprendre que nombre d'entre-eux sont réellement décérébrés et relèvent de la psychiatrie.


Pauvre Cameroun


Sanction: Le coup de tête de Paul Biya à Luc Emane
Le lieutenant d’armée, présenté comme l’auteur présumé du vol manqué de la mallette du chef de l’Etat a été mis à la retraite hier.
[ Le Messager ]


Affaire de la malette : Biya sanctionne un officier


Un décret présidentiel signé hier, par le chef de l’Etat met le lieutenant Luc Emanè en retraite. Une décision qui aurait un lien avec la soustraction par l’officier, de la valise de souveraineté du président de la République à Genève.


YAOUNDE - 2 DECEMBRE 2008 : Une rumeur persistante circulait déjà dans les milieux de la défense à Yaoundé sur une éventuelle révocation des rangs de l’armée du lieutenant Luc Emanè, interpellé à la suite du vol de la mallette présidentielle lors d’un séjour du chef de l’Etat en Suisse. Certains médias avaient même déjà abondamment traité le sujet sans qu’aucune annonce officielle ne soit faite.


Le président de la République a plutôt signé, hier en début de soirée, un décret portant la mise à la retraite avec effet immédiat du lieutenant Luc Emanè ; motifs évoqués par l’acte du chef suprême des armées “ faute lourde et faute contre la discipline… ” Une sanction qui tombe après l’épilogue de l’enquête instruite par Paul Biya en personne sur cette affaire de vol survenue le 18 septembre dernier.


Des sources proches du dossier, soutiennent que les investigations menées par la Dsp avec l’appui des services secrets juifs du Mossad, auraient connus quelques blocages dans les phases d’exploitation de l’officier incriminé ce, à cause des dénégations du principal concerné, développant des incohérences dans ses auditions. Ajouté à cela, indiquent les mêmes sources, des thèses émises par des contradicteurs du lieutenant Luc Emanè, qui attribuent à ce dernier des problèmes de santé mentale présumée. La réaction de la haute hiérarchie militaire, n’a pas mentionné quelques dispositions utiles en matières de commodités liées aux indemnités de pension retraite ; dans l’entourage du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, La Nouvelle Expression n’a pu obtenir la moindre précision sur cet aspect. Seulement des indiscrétions issues de l’institution de la grande muette camerounaise, s’en remettent à l’appréciation du chef suprême des armées qui devrait déterminer toutes ces conditions à la suite de sa décision.


Indemnités de pension retraite


Approché, un haut gradé de l’armée souligne que les mesures du décret présidentiel pourraient avoir un caractère particulier, concernant les indemnités de pension retraite, “ les actes présidentiels de ce genre, on ne les prends pas tout le temps dans l’armée. Si le chef suprême des armées a décidé de sanctionner un élément, qui de surcroît faisait partie de sa sécurité rapprochée, pour faute lourde et faute contre la discipline, il ne serait pas surprenant que ce dernier au regard de la gravité du forfait puisse être privé de ces indemnités de pension à la retraite ”, commente le bidasse.


Ramené au Cameroun le 19 septembre 2008 sous bonne escorte des éléments de la Direction de la sécurité présidentielle (Dsp), Le lieutenant Emanè est accueilli au bas de la passerelle par ses collègues de la sécurité rapprochée et des éléments de la garde présidentielle (Gp) ; il est conduit en catimini au palais présidentiel à Etoudi, où il est placé en garde à vue dans une cellule disciplinaire de la Gp, puis à la prison militaire de Yaoundé. Dans sa version des faits, l’officier plaide devant les enquêteurs que la mallette en question, avait déjà passé trois jours dans sa chambre, et qu’il appliquait une instruction du chef de l’Etat.


Après sa sortie de la prison militaire de la capitale, l’officier est muté par une note de service signée le 06 novembre dernier par le Mindef, Rémy Ze Meka. Cette note le met à la disposition du commandant du IIIème secteur militaire terrestre à Bertoua. Aucune indication spécifique n’est portée sur l’unité où l’officier subalterne devrait servir. Dans certains milieux militaires, l’affectation de Luc Emanè à Bertoua, est perçue comme un élargissement de l’officier, que des indiscrétions réputées crédibles dans l’armée, présentent comme un proche de M. Zé Méka.


Depuis le déclenchement de l’affaire du vol de la valise de souveraineté du président de la République à l’hôtel Intercontinental de Genève, des langues semblent déjà se délier dans le sérail, pour battre en brèche la thèse longuement répandue sur l’existence d’une importante somme d’argent dans le précieux sac. “ Il n’y avait que des documents confidentiels du chef de l’Etat dans cette valise, pas une seule trace d’argent… ”. En service à la direction de la sécurité présidentielle depuis des années, le lieutenant Luc Emanè est connu comme un officier docile de réputation, garçon de courses du chef de l’Etat, il était d’ailleurs commis au transport des courriers confidentiels de Paul Biya. Dans l’entourage du chef de l’Etat, des interrogations demeurent sur les motivations qui ont poussé l’officier à commettre cet impair.


 Olivier Mbéllé, La Nouvelle Expression

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