Sud-Cameroun: 04 % de taux d'exécution d'investissements publics sur une enveloppe de 14 milliards de FCFA, il faut le faire!

Publié le par Joel Didier ENGO


Si ceci n'est pas la démonstration flagrante de l'incompétence notoire des ordonnateurs investis par le fait du prince au Cameroun, cela signifierait qu'on ne comprend (plus) rien à la gestion des finances publiques.

 

L'Honorable Jean Jacques ZAM


Mais comment se fait-il donc qu'un député (respectable et honorable de son état), qui n'a jamais suivi la moindre formation en finances publiques; ne peut justifier d'une quelconque référence académique ou universitaire en management de projet privé ou public (à moins d'un don du saint esprit!)...est néanmoins le coordonnateur du comité régional de suivi participatif des investissements publics dans le Sud?

 

On aimerait simplement comprendre, sans alimenter une quelconque polémique politique, ni être systématiquement suspecté d'aigreur, voire de jalouisie (forcément déplacées) à l'égard de notre cher député Jean Jacques ZAM.

Et on se surprend de voir que  cette nébuleuse constitituée pour l'essentiel de protégés ou de petits amis des pontes du RDPC (le parti-Etat du Président du Cameroun Paul BIYA) est elle-même alarmée par  "l'inertie" chronique qu'elle entretient pourtant dans le Sud-Cameroun.

 

Messieurs, comment pourrait-il en être autrement?


Il ne suffit pas de mettre de l'argent public à la disposition des proches  pour développer un pays, une région... il faut aussi et surtout (leur) trouver et affecter les compétences humaines nécessaires. En la matière, force est de reconnaître que le Cameroun en regorge à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières.

 

La mvila, pas plus qu'une autre région du Cameroun, ou du monde, n'échappe pas à la règle.

Hélas!

 

Joël Didier ENGO

 

Investissements publics : Le taux d’exécution est de 4% dans la Mvila (Journal La Nouvelle Expression)

 

20 Jul 2010


Ebolowa : Controverses autour de la gestion du Bip

Les divisions liées aux querelles de leadership et les malentendus relatifs à la piètre qualité des réalisations font rage.

La gestion des projets financés par l'Etat à travers le Budget d'Investissement Public (Bip) suscite des discordes au sein des différents comités de suivi qui viennent de tenir leur deuxième réunion d'évaluation de l'année. Des réunions terminées en queue de poisson dans certains départements puisque tenues dans une ambiance délétère avec des éclats de voix frisant parfois le ridicule. Les informations recueillies auprès des plaignants révèlent que les questions de leadership entre les députés qui patronnèrent ces comités et les fonctionnaires du ministère de l’Economie, la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) qui refuseraient d'exécuter les instructions des responsables "sans matricules", ainsi que le faible taux d'exécution physico-financière évalué à 4.10% au niveau régional à quatre mois de la fin des engagements seraient à l'origine du malaise.


Le cas le plus patent se vit actuellement dans l'Océan où le délégué départemental du Minepat doublé de sa casquette de secrétaire technique du comité de suivi du Bip et le député Martin Oyono, président dudit comité, sont à couteaux tirés. Au dernier comité tenu le 09 juillet 2010, le préfet de l'Océan a dû interpeller manu militari ce délégué à la demande du député afin de le contraindre à payer les frais de transport réservés aux membres du comité, alors qu'il tentait de prendre la poudre d'escampette avec les 900.000 Fcfa prévus à cet effet. L'élu du peuple a d'ailleurs à la suite de cet incident, annoncé sa démission d'ici à la fin du mois d'octobre si le délégué en question continue à faire partie du comité. Le ministre de l’Economie et le gouverneur du Sud, officiellement saisis de ce sujet, n'ont toujours pas réagi.

Les populations du Sud estiment alors que «c'est l'attentisme et l'impunité dont font preuve les dirigeants de ce pays qui encouragent les gestionnaires du Bip à ne pas prendre au sérieux leur travail de bâtisseurs», déclare l’une d’entre elle. Car au-delà des lourdeurs administratives observées dans le processus de passation des marchés, les querelles intestines relatives au partage des pots de vin qui embourbent les hauts cadres d'administration à la base du triangle national sont désormais révélées au grand jour.


Au niveau du comité régional, le président Jean Jacques Zam et Oumarou Dobaï, le délégué régional du Minepat pour le Sud, qui, de sources bien informées, feraient fi de toutes les dénonciations portées à leur connaissance en matière de conflits et de la mauvaise gestion des projets du Bip dans les quatre départements où les taux sont de plus en plus alarmants: Dja et Lobo 03%, Mvila 03%, océan 5.5%, Vallée du Ntem 21%. Les chiffrent du Trésor ne sont guère reluisants dans ce fiasco. Sur les 14.000.000.000 Fcfa alloués à la région du Sud pour l'exercice 2010, environ 512 millions Fcfa ont déjà été payés en terme d'engagements pour un taux d'exécution financière de 3.79%.

Guy Roger Mvondo

 

Ebolowa
Le Comice agropastoral dans l’impasse
A peine 2 % du budget alloué à l’événement consommés ;
La rigueur des procédures financières révolte les ministères concernés;
Conflit larvé entre le Vice-Pm Minader, Jean Kuété, et le Minfi Essimi Menye;
Le sujet au centre du Conseil de cabinet de demain.

Par Serge D. Bontsebe
Qutidien Mutations 28 juillet 2010 


Ebolowa, tout n’y est évidemment pas désespéré…Heureusement! Agriculture :1000 tracteurs pour booster la production…(Journal La Nouvelle Expression)

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